Andreea Stefanescu: «COPTIS répond vraiment à un besoin. Pour preuve, l'Association n'a jamais eu autant de membres»
30/05/2024
4 min
La nouvelle présidente de COPTIS, Andreea Stefanescu, nous fait part de ses ambitions pour COPTIS, l'Association suisse des professionnels en titrisation immobilière. Au programme, le recrutement de nouveaux membres, la poursuite de la défense des conditions cadre et la redynamisation des groupes de travail. Avec l'aide d'une nouvelle directrice opérationnelle.
Plusieurs changements chez COPTIS fin avril, suite à l'assemblée générale de l'Association suisse des professionnels en titrisation immobilière. Après plus de six ans de bons et loyaux services, Manuel Leuthold quitte la présidence, remplacé par Andreea Stefanescu, connue comme le loup blanc dans le milieu, CEO de Solutions & Funds. Elle a d'ailleurs été élue à l’unanimité ! Elle travaillera de concert avec la nouvelle directrice opérationnelle, Cindy Monneron-Bertschy, qui remplace Virginie Poulin. Pour l'instant, à chaud, quelques questions à la nouvelle présidente sur ses ambitions et ses projets pour l'association
Andreea Stefanescu, félicitations pour votre nomination à la présidence de COPTIS. Mais pourquoi avoir accepté ce poste ?
C'est la continuation logique de mon implication dans l'association depuis des années. Je crois fortement à l'utilité et valeur ajoutée de COPTIS pour défendre la cause de la titrisation immobilière en Suisse. Donc, pour moi, ce poste est plutôt une chance qu'une charge supplémentaire. Une manière de continuer et d’honorer tout le travail fait ces dernières années avec Manuel Leuthold.
Comment va COPTIS aujourd'hui ?
Très bien, d'ailleurs nous venons d'accueillir trois nouveaux membres. Nous sommes désormais 45 membres actifs, ce qui est un record. Et ce n'est pas fini, nous continuons notre travail d’échange avec des prospects. En effet, nous aimerions que la plupart des principaux acteurs du secteur, représentant tous les métiers, fassent partie de l'association. Sachant que c'est la qualité qui compte, pas du tout la quantité.
En quoi cette association est-elle encore pertinente pour le secteur ?
Après deux années plutôt difficiles pour tout l'immobilier titrisé, suite à la hausse des taux d'intérêt, une association comme COPTIS est plus que jamais nécessaire. En effet, non seulement elle permet aux membres de se rencontrer, de partager leurs expériences, mais il est plus que jamais indispensable de défendre les intérêts et les valeurs de notre industrie. Nous avons bien avancé depuis la création de COPTIS, il y a 13 ans, mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour assurer que les professionnels de l'immobilier titrisé puissent développer leurs produits dans un cadre stable et favorable.
Quels sont vos projets en tant que nouvelle présidente ?
Pour l'instant, je ne veux pas changer une stratégie qui fonctionne bien, et qui satisfait nos membres. Je vais donc essentiellement passer ces prochains mois à me présenter auprès de nos partenaires, et jouer mon rôle de présidente lors des différentes manifestations que nous organisons ou que nous soutenons. La prochaine étape importante, c'est notre séminaire stratégique, qui se tiendra en août, avec le comité de direction et notre Advisory Board. C'est là que nous pourrons déterminer les prochaines étapes du développement de l'association. Avec plusieurs choses qui me tiennent à cœur, par exemple redynamiser certains groupes de travail et prendre en considération encore plus directement les sujets de préoccupation de nos membres.
Parallèlement à votre nomination, il y a aussi l'arrivée d'une nouvelle directrice opérationnelle, Cindy Monneron-Bertschy, qui remplace Virginie Poulin. Qu'est-ce que ça va changer pour l'association et pour ses membres ?
D'abord je tiens à saluer le travail de Virginie Poulin. J'aurais aimé continuer avec elle et je salue ses compétences, mais elle a eu d'autres opportunités professionnelles. Ceci dit, je me réjouis beaucoup de l'arrivée de Cindy Monneron-Bertschy. Non seulement elle va apporter un regard neuf sur nos activités, mais c'est aussi une personne qui connaît très bien l'immobilier, un domaine dans lequel elle travaille depuis plusieurs années, et qui maîtrise la problématique du lobbying politique, ce qui est important pour notre association. Je suis convaincue que, ensemble, nous allons faire un excellent travail.